Nous avons voulu nous intéresser aux relations liant l’autorité judiciaire et religieuse dans un tribunal. En effet, le pouvoir judiciaire et de l’Église, longtemps liés ensemble puis séparés in fine nous interroge sur l’hypothèse que ces deux institutions distinctes possèdent des points de ressemblance. Par conséquent, nous avons voulu axer notre travail sur le rôle et la fonction de l’avocat dans la chaîne pénale plus spécifiquement. Il s’agira donc d’étudier les relations entre les différents acteurs dans une église ou un tribunal ainsi que leurs architectures, les normes et les valeurs qui y règne, les attendus, les actions des différents acteurs et de leurs rôles produits dans ces différents lieux, recherchant les points communs ainsi que les différences.
Nous dirigerons donc notre recherche sur les différents éléments qui permettront de lier le tribunal à l’édifice sacré. Ainsi, à travers des observations de codes architecturaux, langagiers, mais aussi de par des positions, des déplacements dans l’espace; nous pourrons dessiner une réflexion sur les connotations « religieuses » du tribunal et les mettre en lien avec des concepts fondamentaux de la sociologie classique française sur la justice.
En conséquence, à travers la position de l’avocat dans la chaîne pénale, existe-t-il une religiosité de la justice dans un tribunal ?
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Équipe: Romain Davière, Paul Metzlé.