Pour un amour bâtisseur

L’écrit que j’aimerais soumettre à Polygone prendra la forme d’un discours issu d’un procès fictif d’un tribunal administratif dans lequel l’accusé anonyme aurait délibérément omis de respecter l’existant sous le couvert d’une pratique dite « minimaliste ». Interviendra alors une plaidoirie pour le patrimoine. Une plaidoirie sur le plaisir de faire architecture. Sur la beauté du geste architectural pour un monde plus beau. Une plaidoirie pour l’amour de la matière, de l’histoire. L’intérêt sera de donner un discours évocateur d’images, de souvenirs, d’espoir, pour donner résonance aux ruines, apprendre à accepter le passé, le vécu, apprendre à aimer, sans limite. ∙ Non-édité.

Paris ∙ Texte ∙ Non Réalisé ∙ 2021